à feu nu

L’exploitation des gisements souterrains amènera l’homme a s’enfoncer de plus en plus profondément l’amenant loin de toutes sources de lumière naturelle.
Certes les hommes dits des cavernes s’éclairaient avec des torches puis viendront les lampes à huile et les bougies.
La lampe à huile est d’un concept simple, il s’agit en effet d’une mèche trempant dans un liquide combustible. La mèche pouvait être constitué de tissu, de coton, de chanvre ou de lin tressée. Elle plongeait dans un réservoir d’huile qui remontait par capillarité.
Ce type de lampe était particulièrement économique car le combustible à base d’huile étant abondant et peu coûteux. La lumière produite était extrêmement faible, de plus la flamme produisait une fumée noire et grasse qui s’infiltrait dans les poumons.
La zone illuminée ne dépassait pas un rayon d’un mètre cela sera la cause de nombreux accidents mais aussi de ce que l’on appellera la cécité du mineur ou du carrier.
La lampe à huile laissera sa place a la fin du XIX siècle à la lampe à acétylène ou lampe à carbure suite à l’invention du français Henri Moissan. Ces lampes à flamme nue ont était utilisés dans toutes les mines et même dans les mines de charbon.
Dans ces mines la présence de grisou un gaz incolore inodore invisible mais terriblement explosif.
La lampe à feu nu laissera sa place dans les mines de charbon à la lampe Davy mais continuera d’éclairer les mineurs dans les autres mines.

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