Fanal Firmin Le Drezen

Origine: France

Datation: circa 1960

Fabricant: Firmin Le Drezen LDF, Le Guivinec (Finistère)

Catégories : ,

Description

Historique du fabricant Le Drezen – Le Guilvinec (Finistère)

Son histoire commence en 1926, quand Jean Le Prince originaire de Léchiagat, crée une fabrique de chaluts, pour la compagnie de chalutiers à vapeur lorientaise la «Chalutage».

Cette même année, sa fille Clémentine épouse Louis Le Drezen du Guilvinec, ingénieur de formation.

Les grandes dates de l’entreprise :

1929 : Louis Le Drezen lance sa propre entreprise de fabrication de filets face à l’atelier de la «Chalutage». À cette époque la demande est forte en filets de coton pour la sardine et le maquereau, Louis achète alors une première machine pour en fabriquer.

1931 : L’entreprise s’agrandit en rachetant l’atelier de chalut la Chalutage et continue de se développer. De nouvelles machines sont achetées, l’entreprise fait travailler de nombreuses femmes de marins de Léchiagat.

1940 – 1945 : Lorsqu’arrive la guerre 39-45, Louis Le Drezen est mobilisé en tant qu’officier de réserve, sa femme Clémentine s’occupe de la fabrique. Prisonnier en 1940, il est libéré en 1941 pour pouvoir assurer la bonne marche de son entreprise. Il s’engagera rapidement dans la résistance mais sera tué sur le front de la poche allemande de Lorient, en février 1945. Clémentine reprendra seule les commandes de l’entreprise, aidée par des contremaîtresses et sa fille Monique.

1947 : Monique Le Drezen épouse Pierre Le Brun, pilote dans l’aéronavale originaire du Guilvinec et celui-ci intègre la direction de l’usine. Sous sa direction la fabrique de filet va prendre de l’extension.

1960 : Dans les années 1960, la croissance continue de la pêche propulse l’entreprise vers l‘avant, la production change au fil des ans en s’adaptant aux nouveaux besoins des pêcheurs et aux nouveaux matériaux.

1970 : Dans cette entreprise familiale, on réinvestit les bénéfices des bonnes années dans l’outil de travail. Ainsi en 1973, une nouvelle usine est construite toujours sur la commune de Léchiagat dans l’arrière port de Guilvinec-Léchiagat à Kelareun.

1989 : Monique et Pierre Le Brun passent les commandes de l’entreprise à leurs fils Louis et Pierre qui y travaillent depuis 1970.

Devenu le numéro 1 français de la fabrication de filets, Le Drezen va continuer de se développer à l’export. Entre temps la pêche affronte des difficultés au niveau national et européen, les plans de diminution de l’effort de pêche, les quotas, le prix du gazole, l’arrivée de nouvelles machines, l’externalisation de certaines fabrication pour rester compétitifs ont fait que l’effectif qui atteignit un jour les 190 employés est réduit aujourd’hui à 60 personnes.
Dans cette période des années 1990, sans visibilité sur l’avenir de la pêche et par conséquent pour l’entreprise, Le Drezen tient bon et continue à être présent sur le marché national et international pour la vente de chaluts, sennes, trémails etc. grâce aux innovations effectuées par son bureau d’étude, à son savoir-faire et à sa capacité d’adaptation.

1994 : Le Drezen s’implante en Écosse à Fraserburgh et rencontre un franc succès.

2011: Louis et Pierre Le Brun souhaitant partir à la retraite et n’ayant pu trouver de successeurs, ni dans la famille ni dans l’encadrement, ont vendu l’entreprise au groupe Hollando-Portugais Royal Lankhorst Euronete. Pierre et Louis Le Brun ont prévu de rester 2 ans aux commandes pour accompagner le nouveau Propriétaire.

2012: En juillet 2012, Royal Lankhorst Euronete a cédé ses parts à un grand groupe américain «WireCo».

Aujourd’hui, Le Drezen est la dernière entreprise française de fabrication d’alèze de filets. Le complexe industriel de 10 000 m2, situé au sein du 4ème port de pêche de France, est dirigé par les petits-fils du fondateur et figure au rang de leader sur la place internationale.

Basée sur la fiabilité de son service, la grande force de Le Drezen réside également dans sa capacité à innover et à fabriquer des produits de qualité. Le produit phare de l’entreprise est la senne à thon, pour des thoniers océaniques de 70 à 90 mètres. L’engin, qui pèse 80 tonnes, représente un demi-million d’euros de chiffre d’affaires.

Le Drezen continue son chemin hors de la direction familiale qui a su la développer contre vents et marées, par son sérieux et son dynamisme, garants de son avenir.

La société Le Drezen est toujours en activité en 2015:
http://www.ledrezen.com

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